La guerre. Les épidémies. En un mot
: l’apocalypse. La surface de la terre est devenue inhabitable.
Les rares survivants se sont réfugiés dans le monde
d’En-Dessous, à l’abri d’enclaves souterraines reliées par des tunnels. Trèfle
a toujours connu la loi de l’enclave. Elle y a toujours obéi sans discuter.
Elle est devenue Chasseuse. Le rêve de sa vie. Avec
Del, son coéquipier, elle se voit investie d’une nouvelle mission : protéger
l’enclave de la menace constante des Monstres anthropophages qui errent
En-Dessous. Mais si Trèfle est docile, elle n’est pas aveugle. Et le courage
qu’elle mettait au service de la loi qui régit la vie dans son enclave va
l’entraîner à se rebeller. Car au nom de cette loi, les Anciens condamnent des
innocents. Après le massacre d’une enclave voisine, Trèfle fait une découverte
qui lui glace le sang : les Monstres sont devenus intelligents.
Pourtant, les Anciens ignorent ses avertissements.
Pire, pour la faire taire, ils s’en prennent à l’un de ses amis. Trèfle n’y
tient plus. Elle prend sa défense. Mais en se dénonçant pour un crime que
personne n’a commis, elle est bannie avec Del. Cet exil vaut une condamnation à
mort. Malgré cela, Del va lui apprendre que les mensonges des Anciens vont encore
plus loin que ce qu’elle croyait, et que l’espoir brille peut-être au bout du
tunnel…
Mon
avis :
Livre choisi au cours du challenge
Choisir la prochaine lecture de sa PAL, j’étais heureuse de tomber sur ce
titre, d’abord pour son nombre de pages mais aussi pour les avis assez positifs
qui rôdent autour de ce livre.
Autant vous dire que je n’étais pas
du tout préparée à lire un livre pareil, dans le sens où je fus entièrement
déçue par cette dystopie jeune adulte.
Le début commence de manière
déroutante, nous atterrissons dans un monde en huis clos, à l’atmosphère
pesante et glauque, flirtant avec la maladie de claustrophobie avec une
invasion de monstres dans un endroit insalubre gouverné par un système
dictatorial. Rajoutez à cela un style d’écriture hâché et confus et vous
obtiendrez le premier tome de la saga.
Les pages nous livrent la vie de Trèfle
qui gagne son identité et son métier de Chasseuse en tout début d’œuvre, alors
que le lecteur n’y connaît rien à son monde et à sa personnalité. Si cette
entrée en matière est appréciable, il me manquait tout de même une petite
présentation pour qu’elle frôle l’excellence et de ce moment-là j’ai ressenti
comme une gêne au niveau de la lecture, qui ne s’est pas dissipée pendant tout
le reste de la lecture.
Comme j’ai pu l’indiquer au dessus,
le lecteur est amené à déambuler dans un monde sans couleur, froid, presque primal
où les moments de joie sont exclus, tout étant tourné vers la question de
survie. Pourtant nous sommes amenés à une comparaison entre le monde d’Au-dessous
et celui d’Au-dessus, que l’on découvre par les yeux candides de Trèfle, alors
que c’est pour elle son premier voyage à l’air libre. Si ces moments de
découverte peuvent paraître déplacés, ils offrent tout de fois le bénéfice de
révéler au lecteur la beauté simple et précieuse de notre environnement,
touchant ainsi le sujet délicat de la cause planétaire.
Ce bénéfice ne s’arrête pas là. En
effet, le monde d’Au-dessus est déserté par la populace et on s’interroge sur
les causes qui ont poussé les gens à se retrancher derrière des fortifications
ou dans les souterrains.
La fin nous apporte quelques réponses,
mais étale surtout l’étendue de nos questions, nous forçant à lire la suite
pour obtenir nos réponses, un système que j’apprécie si on avait auparavant
quelques petites miettes à se mettre sous la dent, ce qui n’est pas le cas ici !
L’intrigue fut tout de même pour moi
une corvée à lire. Peu de choses s’y déroule ou alors de façon bien trop
rapide, si bien que des déséquilibres dans le rythme se forment, et je n’ai pas
su apprécier ces derniers.
Cet ensemble fut aggravé par la
perception à la première personne. Si c’est un grand plus dans la plupart des
intrigues, la manière dont s’exprime l’héroïne, avec des phrases simples et
courtes, presque hâchées, complique grandement la lecture pour ceux qui
apprécient la musicalité des mots. Si ce choix est harmonieux avec le thème de
la dystopie, je n’ai pas su accrocher, là non plus…
Du côté des personnages, c’est le
même tableau. J’apprécie le rituel qui leur confère le droit de porter un nom,
mais les personnages en eux-mêmes m’ont très rapidement lassée.
Trèfle en fait indéniablement
partie. Si elle incarne l’allégorie du conformisme puis de la révolution à elle
seule, elle garde une certaine candeur dans ses actes et l’évolution de sa
personnalité s’opère trop brutalement, sans que la durée ou un élément
perturbateur vienne la déclencher.
En parallèle évolue Del, le seul
personnage digne d’intérêt selon moi. Linéaire et énigmatique, ténébreux et
torturé, il présente toute la complexité d’un monde en lui-même et on ne peut
qu’espérer qu’il parvienne à se livrer de lui-même.
L’idylle qui naturellement ne manque
pas de naître entre ces deux-là m’a complètement indifférée. Trop rapide,
tombant comme un cheveux sur la soupe, rien n’est présenté de façon
convaincante et le comportement de Trèfle m’a profondément lassée, prolongé
encore par le triangle amoureux si prévisible… Je suis complètement dépassée
par ces histoires qui bourdonnent forcément autour de l’amour, comme si c’était
un thème primordial pour une bonne intrigue… Pas de chance, ici ça foire
complètement.
Pas la peine de revenir sur le style
de l’auteur, je l’ai évoqué à deux reprises déjà et je l’ai tellement détesté
que je n’ai pas envie de perdre davantage de temps…
Encore un très bon avis sur ce livre qui me fait de plus en plus envie.
RépondreSupprimerNon, on ne peut pas dire que ce soit un bon avis. Si l'univers était intéressant, trop de défauts parcourent l'intrigue et je n'ai jamais su entrer dans l'histoire. Mais bon, j'espère qu'il te plaira quand tu te lanceras
SupprimerJe n'ai pas aimé ce roman pour ma part... Une de mes plus grosses déception, tant au niveau de la plume, de l'histoire, mais aussi des personnages/idées problématiques :/
RépondreSupprimerEh bien finalement nous pensons la même chose du livre. Je n'adhère pas non plus, seule la fin m'a suscité un minimum d'intérêt... Mais bon, ça reste limité ^^'
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