L’immense royaume des Fils de la Terre vient d’être
ébranlé. L’ennemi vient de réapparaître. Les Drekkars sortent de l’ombre après
un silence de dix siècles. Depuis la Grande Marche d’Afenor, la cité de Farkas
s’était refermée sur elle-même. Sous l’égide des Dragons qui vivent tels
d’inaccessibles divinités, isolés au coeur de la Passe, s’est développé un
peuple raffiné, qui s’est doté d’un système hiérarchique codifié à l’extrême.
L’Empereur est l’élu des Dragons, le représentant de leur volonté depuis
l’origine de la Passe. Lui seul connaît la motivation réelle des Maîtres. Mais
l’Empereur n’a pas à se justifier de ses choix, si bien que lorsqu’il pousse
les Drekkars vers une guerre ouverte contre l’extérieur, des opposants
commencent à se faire entendre. Du Haut Château à l’Enclos où s’entassent les
esclaves Riddraks, la rumeur d’une révolte gronde… Désormais l’insurrection
porte un nom, celui de Sékal d’Aegor.
Mon
avis :
Entraînée par le petit succès du
premier tome, je me suis fait fort d’orienter directement mes lectures sur la
suite de ces aventures et donc de dévorer le second opus.
Celui-ci est complètement différent.
Sans aucune transition avec ce qui a précédé, on aborde un nouveau peuple, un
nouveau système politique, de nouvelles traditions, sans que l’on ait des
explications pour introduire ces changements. Autant vous dire que je fus on ne
peut plus dépaysée, pour ne pas dire perdue par tous ces changements.
On découvre donc le peuple des
Drekkars, ces hommes qui envahissent le royaume découvert dans le premier tome.
Gouverné par un empereur et non plus un roi, ce tome va pointer du doigt au
même titre que son prédécesseur, les querelles intestines.
Je ne souhaite pas étayer davantage
mon avis sur le reste de l’intrigue car une bande dessinée est, après tout,
très courte et il serait trop facile de tout spoiler. En revanche, je peux vous
dire que la fin est, une fois de plus, une invitation à lire la suite (que je n’ai
malheureusement pas en ma possession, bouhouhou !).
Outre une intrigue de qualité, cette
dernière se veut à nouveau la dénonciatrice de thèmes forts, comme la
manipulation, les coups d’état ou encore la dépendance.
Qui dit nouveau royaume dit nouveaux
personnages. Je ne souhaite pas m’arrêter sur chacun d’eux, mais j’apprécie
toujours autant leurs attraits complets et leur personnalité profonde. Pour des
œuvres si courtes, il y a un véritable travail autour d’eux et les expressions
que l’auteur leur impose amènent vraiment un attachement envers les plus
héroïques et les plus honorables d’entre eux.
Pour les graphismes, je vous invite
à relire la fin de ma chronique sur le premier tome, car les dessins n’ont pas
changé donc mon avis n’a pas divergé sur ce point. Au contraire, je suis
toujours enchantée par leur magnificence et leur netteté.
Les autres titres de la saga :
2. Drekkars
4. Iccrins
- saga terminée -
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire