Six prétendantes d’un
côté.
Six prétendants de l’autre.
Six minutes pour se rencontrer.
L’éternité pour s’aimer.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues.
Elle a signé pour la gloire.
Elle a signé pour l’amour.
Elle a signé pour un aller sans retour.
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
Six prétendants de l’autre.
Six minutes pour se rencontrer.
L’éternité pour s’aimer.
Ils sont six filles et six garçons, dans les deux compartiments séparés d’un même vaisseau spatial. Ils ont six minutes chaque semaine pour se séduire et se choisir, sous l’œil des caméras embarquées. Ils sont les prétendants du programme Genesis, l’émission de speed-dating la plus folle de l’Histoire, destinée à créer la première colonie humaine sur Mars. Léonor, orpheline de dix-huit ans, est l’une des six élues.
Elle a signé pour la gloire.
Elle a signé pour l’amour.
Elle a signé pour un aller sans retour.
Même si le rêve vire au cauchemar, il est trop tard pour regretter.
Mon
avis :
Avec les très bons avis qui ont
circulé dans les communautés littéraires et le lancement d’une lecture commune
sur Livraddict, je fus assez curieuse pour ne pas avoir envie de louper cette
envolée dans l’espace.
Toutefois, je me suis laissée couler
prudemment dans cette intrigue. La dystopie young adult a connu une flambée ses
dernières années, autant dire que ce n’est plus ce qui manque dans les
étagères. Cependant, le speech m’intriguait vraiment et j’étais curieuse de
voir comment l’auteur, dont je ne connaissais aucun de ses titres jusqu’à
celui-ci, se débrouillerait dans un milieu aussi restrictif qu’une capsule
spatiale.
Je vous avoue que je suis un peu
déçue par la mise en forme de la narration. Si je comprends que l’auteur n’avait
pas vraiment le choix s’il souhaitait garder le mystère des prétendants au
sujet du sexe opposé, j’aurai préféré découvrir les personnages déjà introduits
dans l’espace, et qu’on apprenne leur chemin jusque-là par le biais de flash
back. Si cet effet aurait à peine complexifié l’intrigue, cela aurait surtout
permis de garder un léger goût de suspens.
Puisque je démarre directement par
les aspects négatifs de l’intrigue, je vais m’épancher également sur les speed
dating. Elément central de la narration, cette partie implique une
concentration sur la romance, à peine interrompue par les diatribes des membres
de Genesis, et j’ai eu énormément de mal à accrocher, n’étant pas une grande
fanatique de ce genre littéraire. Je me suis tout de même laissée prendre au
jeu des petites conspirations bien girly et du triangle amoureux, dont l’effet
est plutôt réussi (dans le sens où j’ai fini par ressentir de la joie ou de la
compassion pour tel ou tel personnages dont je tairais le nom !).
Heureusement, pour offrir un léger
équilibre à cette romance multiple, l’importance d’un personnage s’éveille
progressivement grâce à l’enquête qu’il est bien décidé à mener pour découvrir
le pot-au-rose de l’organisation derrière ce projet de grande envergure. Autant
dire que cela relève entièrement l’intérêt car on se demande quel sera le poids
de ce personnage dans les rebondissements futurs.
Je fus agréablement surprise par les
révélations au sujet du groupe Genesis, des révélations survenues dés les
premiers chapitres du premier acte. Si on devine aisément ce qu’ils
recherchaient, cela implique beaucoup de choses et entraînent un flot d’interrogations,
ce qui accélère notre rythme de lecture pour en apprendre davantage le plus
rapidement possible, savoir comment tous (oui, tous !) vont parvenir à
sortir de ce guêpier.
Enfin, je trouve que la fin relève
considérablement les longueurs des deux premiers tiers. En effet, le rythme s’accroit
brutalement au même titre qu’apparaissent, certes plus en douceur, les doutes
dans les certitudes de Léonor, l’héroïne principale. On veut savoir comment
cette dernière va réagir, comment va-t-elle affronter son choix, et comment
tiendra-t-elle à ce qu’elle élira comme son principal ennemi. L’intrigue
devient ainsi intense, autant vous dire que je comprends pour quelles raisons
ce fut le coup de cœur pour beaucoup, même si le livre n’a pas eu le même
impact sur moi en raison des précédentes longueurs.
Vu la multitude des personnages,
douze prétendants, un jeune adulte enquêteur, les membres du programme Genesis,
etc, je me vois mal faire un portrait de chacun.
Je me dois cependant de m’arrêter
sur Léonor, l’héroïne principale. Je fus un peu exaspérée par sa manière de
rejoindre la navette avant le décollage, une manière de se détacher du lot.
Elle participe à un projet pendant un an et doute seulement une minute avant le
grand plongeon ? L’aventure à ses côtés partait mal, amplifié par une
suite où elle a du mal à trouver son équilibre dans la bande de prétendante. On
la voit comme un mouton noir et cela m’exaspère de voir toujours les mêmes
éléments relationnels dans ce genre littéraire. Et puis elle passe du rôle de
fille chiante et complexée à celui de bombe fatale sans rivale, et ce fut un
peu le pompon… Heureusement que les doutes progressifs qui la submergent à la
fin rattrape cela sinon je l’aurai vraiment trouvé antipathique.
Parmi les autres prétendantes, je me
suis davantage attachée à Kris. Bien sûr, c’est celle qui suscite le plus d’émotions
après Léonor dû aux petites péripéties qu’elle subit. Elle est présentée comme
une blonde angélique et candide, le genre de filles auquel on se veut
protecteur. Quant aux autres, elles étaient à mon sens trop superficielles et
je me demande comment l’auteur va bien pouvoir annihiler tout cette négation
autour des personnages.
Parmi les garçons, tout est
naturellement mis en œuvre pour émoustiller les filles, que ce soit les
personnages ou les lectrices. Si j’ai bien aimé le profil de Marcus,
énigmatique et ténébreux, et eu pitié de Tao (que Fangfang ne se rende pas
compte qu’il est tétraplégique, quand même…), je suis également passée à côté
de leurs charmes.
Dans tout cela, si le style ne m’a
pas du tout envoûté, il est tout de même suffisamment léger pour qu’on prenne
plaisir à découvrir son intrigue, au point même de vouloir enchaîner sur la
suite ! Fluide et léger, il permet qu’on lise ce petit pavé de manière
rapide et plaisante, si bien que ça rehausse tout de même l’ensemble de l’œuvre.
Les autres titres de la saga :
Tome 1
1,5. Phobos Origines
Tome 2
Tome 3
- saga terminée -
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