2 sept. 2014

Kaleb, tome 3 - Tout est bien qui finit mal

Synopsis :
Puissant et dévorant,
le don d’empathie de Kaleb n’a cessé d’évoluer,
le conduisant par-delà le Bien et le Mal…
Avant d’incarner l’Elu redouté de tous
et de livrer une ultime bataille à ses ennemis
pour sauver celle qu’il aime,
le jeune homme doit accomplir une dernière mission :
partir à la rencontre de ses ancêtres
en se plongeant dans le Livre Du Volcan

Organique, prophétique et vivant, l’ouvrage porte en lui
l’empreinte des premiers enfants du volcan Eyjafjöll.
Son encre a coulé avec leur sang,
et ses pages palpitent de leur fureur et de leurs passions.
Car ce livre millénaire de nourrit des personnages qu’il rencontre,
qu’il nous raconte…

Mon avis :

            Dans ce dernier opus, Kaleb l’empathe unit ses forces à celles d’autres enfants du volcan décidés à exterminer les SENTINELS, leur ennemi depuis toujours. Cela amènera notre protagoniste à une ultime découverte de l’ampleur de son don, qui conduira le lecteur vers une fin tragique et quelque peu gênante dans la mesure où il est difficile de comprendre la manière dont cette fin a pu aboutir…
            Abigail, quant à elle, est devenue le jouet de deux êtres méprisables, et le lecteur est en droit de se demander si elle le perçoit elle-même ou si elle est trop naïve pour se croire le seul maître à bord. Tout au long de ce tome est mise en avant son instinct protecteur et sa soif de vengeance et de pouvoir.

            En parallèle de l’intrigue, Myra Eljundir nous dévoile également le secret du Livre du Volcan, façonné en peau d’humains par les oracles. Le lecteur apprend alors comment les Enfants du Volcan son apparus, comment ils ont fait face à l’ampleur de leur don, fait face à la crainte de ceux qui restèrent normal ou comment ils ont fait évolué la société pour davantage de justice.
            Grâce à ce parallèle, l’auteure ancre son œuvre dans une réalité plus définie puisqu’elle dresse une chronologie de l’évolution des Enfants du Volcan. Le lecteur n’accompagne donc plus seulement les protagonistes du présent seulement, mais aussi ceux du passé lointain.

            L’intrigue reste ainsi toujours intéressante à suivre, malgré les différences de narration qui me paraissent personnellement plus poussées et donc plus sympathiques à la lecture.

            Un seul point me navre néanmoins, c’est la rapidité de la mort du chef des SENTINELS. Lui qui apparaît comme un guerrier surentraîné, motivé, etc, il meurt presque sans confrontation, balayé comme un insecte…

            A part cela, le style d’écriture reste toujours aussi fluide, vif et c’est toujours avec un même plaisir que j’ai ouvert ce dernier opus de la saga Kaleb.


            Même si vous n’avez pas apprécié les deux premers tomes, je vous conseille de finir la lecture de cette saga pour comprendre ce qui vous a échappé jusque-là et obtenir toutes les réponses à vos questions.



Les autres titres de la saga :
3. Tout est bien qui finit mal
- saga terminée -

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