Synopsis :
Puissant et dévorant,
le don d’empathie de
Kaleb n’a cessé d’évoluer,
le conduisant par-delà
le Bien et le Mal…
Avant d’incarner l’Elu
redouté de tous
et de livrer une ultime
bataille à ses ennemis
pour sauver celle qu’il
aime,
le jeune homme doit
accomplir une dernière mission :
partir à la rencontre de
ses ancêtres
en se plongeant dans le
Livre Du Volcan
Organique, prophétique
et vivant, l’ouvrage porte en lui
l’empreinte des premiers
enfants du volcan Eyjafjöll.
Son encre a coulé avec
leur sang,
et ses pages palpitent
de leur fureur et de leurs passions.
Car ce livre millénaire
de nourrit des personnages qu’il rencontre,
qu’il nous raconte…
Mon
avis :
Dans ce dernier opus, Kaleb l’empathe
unit ses forces à celles d’autres enfants du volcan décidés à exterminer les
SENTINELS, leur ennemi depuis toujours. Cela amènera notre protagoniste à une
ultime découverte de l’ampleur de son don, qui conduira le lecteur vers une fin
tragique et quelque peu gênante dans la mesure où il est difficile de
comprendre la manière dont cette fin a pu aboutir…
Abigail, quant à elle, est devenue
le jouet de deux êtres méprisables, et le lecteur est en droit de se demander
si elle le perçoit elle-même ou si elle est trop naïve pour se croire le seul
maître à bord. Tout au long de ce tome est mise en avant son instinct
protecteur et sa soif de vengeance et de pouvoir.
En parallèle de l’intrigue, Myra
Eljundir nous dévoile également le secret du Livre du Volcan, façonné en peau d’humains
par les oracles. Le lecteur apprend alors comment les Enfants du Volcan son
apparus, comment ils ont fait face à l’ampleur de leur don, fait face à la
crainte de ceux qui restèrent normal ou comment ils ont fait évolué la société
pour davantage de justice.
Grâce à ce parallèle, l’auteure
ancre son œuvre dans une réalité plus définie puisqu’elle dresse une
chronologie de l’évolution des Enfants du Volcan. Le lecteur n’accompagne donc
plus seulement les protagonistes du présent seulement, mais aussi ceux du passé
lointain.
L’intrigue reste ainsi toujours
intéressante à suivre, malgré les différences de narration qui me paraissent
personnellement plus poussées et donc plus sympathiques à la lecture.
Un seul point me navre néanmoins, c’est
la rapidité de la mort du chef des SENTINELS. Lui qui apparaît comme un
guerrier surentraîné, motivé, etc, il meurt presque sans confrontation, balayé
comme un insecte…
A part cela, le style d’écriture
reste toujours aussi fluide, vif et c’est toujours avec un même plaisir que j’ai
ouvert ce dernier opus de la saga Kaleb.
Même si vous n’avez pas apprécié les
deux premers tomes, je vous conseille de finir la lecture de cette saga pour
comprendre ce qui vous a échappé jusque-là et obtenir toutes les réponses à vos
questions.
Les autres titres de la saga :
3. Tout est bien qui finit mal- saga terminée -
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