24 sept. 2014

Sur les femmes



Synopsis :

            «Quand on écrit des femmes, il faut tremper sa plume dans l’arc-en-ciel et jeter sur sa ligne la poussière des ailes du papillon ; comme le petit chien du pèlerin, à chaque fois qu’on secoue la patte, il faut qu’il en tombe des perles.» Un hommage vibrant aux femmes, un plaidoyer enlevé en faveur de leur émancipation, par l’un des plus grands philosophes des Lumières.


Mon avis :

            Lu dans le cadre de mes études, Sur les femmes est quelque peu novateur dans son genre. Dans une société où les femmes sont considérées comme inférieures à l’homme, la philosophie des Lumières tend à inverser cette situation afin de trouver un meilleur équilibre entre les deux sexes.

            Diderot est sûrement le philosophe qui a le plus composé sur cette inversion. Sur les femmes y contribue d’ailleurs pour une grande partie, étant donné ce qu’il relate. En effet, cette œuvre cherche à émanciper les femmes, et ces dernières sont décrites dans toutes les situations qu’elles sont amenées à vivre, tels que la grossesse et les « dommages collatéraux », l’éducation qu’elles ont reçu et celle qu’elles prodiguent à leur fille, etc.
            Diderot nous dépeint donc le statut des femmes à son époque, ce qui peut être très intéressant à lire malgré que le lecteur soit déjà plus ou moins au courant.

            Le seul point négatif que j’émettrais serait par rapport à la longueur de cet essai, que je juge bien trop court pour encourager le féminisme. Plus d’écrits sur le sujet en cette période aurait peut-être accéléré l’évolution de la condition féminine dans la société.


            En conclusion, Diderot se place en tant que précurseur du féminisme, malgré son œuvre très courte.



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