«Quand on écrit des femmes, il faut
tremper sa plume dans l’arc-en-ciel et jeter sur sa ligne la poussière des
ailes du papillon ; comme le petit chien du pèlerin, à chaque fois qu’on secoue
la patte, il faut qu’il en tombe des perles.» Un hommage vibrant aux femmes, un
plaidoyer enlevé en faveur de leur émancipation, par l’un des plus grands
philosophes des Lumières.
Mon avis :
Lu dans le cadre de mes études, Sur les femmes est quelque peu novateur
dans son genre. Dans une société où les femmes sont considérées comme inférieures
à l’homme, la philosophie des Lumières tend à inverser cette situation afin de
trouver un meilleur équilibre entre les deux sexes.
Diderot est sûrement le philosophe
qui a le plus composé sur cette inversion. Sur
les femmes y contribue d’ailleurs pour une grande partie, étant donné ce qu’il
relate. En effet, cette œuvre cherche à émanciper les femmes, et ces dernières
sont décrites dans toutes les situations qu’elles sont amenées à vivre, tels
que la grossesse et les « dommages collatéraux », l’éducation qu’elles
ont reçu et celle qu’elles prodiguent à leur fille, etc.
Diderot nous dépeint donc le statut
des femmes à son époque, ce qui peut être très intéressant à lire malgré que le
lecteur soit déjà plus ou moins au courant.
Le seul point négatif que j’émettrais
serait par rapport à la longueur de cet essai, que je juge bien trop court pour
encourager le féminisme. Plus d’écrits sur le sujet en cette période aurait
peut-être accéléré l’évolution de la condition féminine dans la société.
En
conclusion, Diderot se place en tant que précurseur du féminisme, malgré
son œuvre très courte.
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