Synopsis :
A la fin de la Renaissance, le duc
de Guise s'éprend de Mlle de Mézières. Mais bien qu'elle l'aime aussi, la jeune
fille est contrainte d'épouser le prince de Montpensier. Trois ans plus tard,
un jour qu'il a perdu son chemin près du château de la princesse, le duc la
rencontre au bord d'une rivière où elle est venue se reposer : elle rougit à sa
vue, et lui-même comprend aussitôt que sa propre passion n'est pas morte.
Publié en 1662, le court récit de La Princesse de
Montpensier fonde l'art classique de la nouvelle. Plus concise encore, et
sans doute écrite la première, La Comtesse de Tende, qui resta
inédite jusqu'au XVIIIe siècle, raconte elle aussi l'histoire d'un amour
adultère, mais d'une noirceur plus grande. Car la noblesse et la magnificence
des personnages ne doivent pas nous tromper. Mme de Lafayette jette sur la
condition humaine un regard sombre et les deux héroïnes sont précipitées à
l'abîme : La Princesse de Clèves leur fera bien plus tard écho.
Mon avis :
Tout comme l’annonce le résumé, La Princesse de Montpensier est une d’histoire
d’amour impossible entre deux jeunes gens. Cet amour survivra, malgré le
mariage de Mademoiselle de Mézières avec le Prince de Montpensier. Mais cet
amour interdit les conduira à leur perte ainsi qu’à celle de leurs plus proches
amis…
De but en blanc, je n’ai pas du tout
aimé ce livre.
Certes,
basée sur une toile de fond historique qu’est là guerre des Huguenots, l’intrigue
s’ancre parfaitement dans la réalité et est relatée selon les conventions du
XVIIe siècle.
Pourtant, je n’ai pas du tout réussi
à m’intéresser au sujet… Pire, je n’ai pas réussi à entrer dans le roman. Je n’ai
jamais été très portée sur la romance, mais ici je trouve que cela n’est pas
assez décrit. On passe d’années en années sans trop s’en rendre compte ni
comprendre véritablement la chronologie de l’intrigue. J’ai comme l’impression
qu’il y a un manque de matière.
Peut-être est-ce également du à la plume de Madame de
Lafayette ? Je me rappelle avoir étudié en Première un extrait de La Princesse de Clèves et ne pas être
arrivée là non plus à rentrer dans le vif du sujet.
Madame de Lafayette appartient au
mouvement du classicisme. Ces œuvres traduisent un écrasement de la passion au
profit de la raison. Cela peut également être une raison de rejet, puisque je
recherche toujours quelque chose de neuf dans mes lectures.
En
conclusion, c’est un livre que je suis contente d’avoir lu pour ma simple
culture générale mais dont je n’en garderai pas un bon souvenir.
Oh le synopsis me donnait envie ^^
RépondreSupprimerA voir si je tombe dessus dans un vide-grenier
Oui, j'étais également contente de voir ce roman dans mon programme, surtout que j'avais apprécié le film ! Mais bon, une petite déception.
RépondreSupprimerNe te fis pas forcément à mon avis, car il est rare que je lise ce genre de romans donc il peut être complètement faussé ;)