Pompéi, 24 août 79 après
Jésus-Christ.
Cette petite ville romaine du sud de l'Italie vit,
sans le savoir, ses dernières heures. L'animation de cette cité florissante ne
laisse en rien présager le désastre à venir. Pourtant, à quelques centaines de
mètres de là, le Vésuve est en train de se réveiller...
Mon avis :
J’ai lu ce livre dans le cadre de mes
études. C’était d’ailleurs le livre qui m’intéressait le plus dans la brochure,
et c’est pour lui que je me suis inscrite dans le cours de travaux dirigés où
on le travaillait. Quelle erreur n’ai-je pas faite là !
Ce livre est assez court en soi,
moins de cinq cents pages. On ne peut donc le comparer à un pavé. Pourtant, le
livre est écrit d’une manière très lourde, très scientifisée.
L’histoire en elle-même est intéressante.
Le lecteur est le témoin des intrigues politico-sociales, jalonnant une
histoire d’amour entre un Athénien et une Thessalienne. L’amour est un thème
majeur de ce roman : la jalousie, la vertu, la dévotion. Tout est dépeint
par Bulwer-Lytton avec brio.
Malheureusement, ce dernier a
également voulu faire de son œuvre un roman scientifique, de par les
descriptions qu’il y insère. Les demeures antiques, les fresques qu’elles
comportent, la vie au forum, la politique du Sénat, l’auteur prend du temps à
décrire chaque fondement de la vie à l’Antiquité. Cela alourdit énormément le
texte au détriment de la romance.
Par amusement, lorsque je discutais de ce
roman avec des amis, je comparais Les
Derniers jours de Pompéi avec les œuvres de Tolkien, créateur de tout un
monde de fantasy qui fait également des descriptions à rallonge (même si elles
sont beaucoup plus intéressantes, selon mon point de vue).
Il aurait mieux valu que l’auteur
décrive avec plus de parcimonie afin que l’intrigue en elle-même ne soit pas éclipsée
(j’ai compté environ 200 pages de description sur un total de 465 pages).
De plus, nous ressentons également le cynisme qui
caractérise l’auteur dans certains de ses personnages comme Arbacès l’Egyptien,
qui incarne le Mal dans cette œuvre.
J’étais également surprise car le titre laisse
entendre que le thème majeur sera le réveil du Vésuve. Or, malgré voile de
nuages noirs sur la ville ponctuant l’intrigue, l’irruption volcanique n’apparaît
réellement que dans les cinquante dernières pages, ce qui est bien trop court,
finalement, pour dépeindre convenablement la terreur qui a du survenir au cœur de
la population.
En
conclusion, entre intrigue amoureuse et descriptions scientifique, l’auteur
aurait du faire la part des choses et se décider pour une prédominance de la passion
et non celle des descriptions.
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