28 mai 2021

Lady Mechanika, tome 7 - Sangre




Déterrer le passé peut s'avérer fatal.
Notre histoire commence dans le passé lointain, au cœur de la vallée qui deviendra officiellement le Mexique au terme de nombreux combats pour sa liberté. La magnifique cité d’Anahuac est prise d’assaut par d’étranges créatures. Ce mystère semble rejaillir aujourd’hui lorsque notre belle dame, Lady Mechanika, décide de quitter la contrée d’Albion pour se rendre en Espagne. Son but : combattre une créature démoniaque qui s’en prend au fils d’un baron local. Mais le mystère s’épaissit lorsque Mechanika soupçonne le baron lui-même et sa chère épouse de ne pas lui avoir dit toute la vérité. Quels sinistres secrets le couple tente-t-il de dissimuler et surtout, que réserve cette nouvelle aventure à Lady Mechanika… ?



Pourquoi ce livre ? j’ai découvert cette série sur le tard mais, emballée à souhait, j’ai très vite rattrapé mon retard et je me mets enfin à jour avec ce septième tome !

Sangre est un tome riche en saveurs. Je suis contente d’assister déjà à une intrigue unique, plutôt qu’un volume divisée en deux histoires, souvent trop courtes et par conséquent frustrantes. De plus, je considère intéressant d’avoir un prologue qui s’étale sur chaque début de chapitre, au lieu d’avoir tout de go au début (comme un prologue, par définition), car cela permet de créer mystère et suspens pour l’intrigue dans le présent.
Celle-ci fait progresser d’un petit bond les questions autour de la genèse de la Lady. Même si ce volume est loin d’apporter toutes les réponses, quelques éléments sont distillés et nous mettent savamment l’eau à la bouche. Maintenant, j’ai très, très hâte de lire la suite, après un épilogue qui tient sur une page mais qui est empli de promesses !
Quant à l’intrigue en elle-même, je l’ai bien mieux appréciée que la précédente il me semble. Outre les petites révélations, l’action s’enchaîne de plus en plus, la tension augmente également et je suis surprise de voir des entités vieilles de quelques milliers d’années effacées de la sorte. Ce n’est pas aussi facile que ça en a l’air et l’auteur a su faire durer le plaisir sans donner l’impression que c’est trop étiré. L’histoire prône également quelques belles valeurs, on peut dire que c’est le petit point très positif !

J’ai adoré l’ensemble des personnages, même la petite gouvernante espagnole, proche de la famille qu’elle sert, même le père qui connaît une nette évolution positive alors qu’il méritait des claques au début.
Quant à la Lady, elle est toujours aussi puissante, réfléchie, elle cherche à éviter de provoquer le mal en répondant à ses ordres de mission, je trouve qu’elle est vraiment intéressante à suivre.

Les planches sont un peu plus sombres que dans d’autres tomes, je le recommande de le lire en journée ou sous une lumière de chevet pimpante. J’ai eu un peu de mal avec le changement de visage de la Lady Mechanika, plus rond, ce qui la rend plus immature, presque une pouponne. J’ai d’ailleurs constaté sur Livraddict que je n’étais pas la seule à déplorer ce changement de représentation, j’espère que ce n’était que provisoire - puis c’est con que ce changement ait été opéré au 7e tome… L’ensemble des graphiques a évolué dans le trait, je ne saurai dire comment, d’autant plus que cela reste riche de détails. Je préférais vraiment ceux d’avant mais c’est comme tout, on finit par s’y habituer.



Encore un bon tome qui promet de belles choses pour la suite. Lady Mechanika est toujours aussi intéressante à suivre, explosive dans l’action et raisonnée dans les moments plus posés. J’ai beaucoup aimé l’intrigue qui nous fait découvrir des mythes anciens, une sombre histoire de vengeance. C’est l’occasion de mettre en avant de belles valeurs en guise de réponse, j’ai vraiment apprécié l’ensemble. Seule ombre au tableau, le changement de graphisme qui m’a fait froncer les sourcils un bon quart de l'œuvre, que ce soit la Lady ou les décors.



17/20






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