29 août 2020

Lady Mechanika, tome 5 - La Machine à assassiner




Mais qui est la véritable Lady Mechanika ?
Une série de meurtres frappe la ville. L’inspecteur Singh commence à douter alors que son enquête le mène tout droit sur le palier de Lady Mechanika. Est-elle bien celle qu’elle prétend, une héroïne combattant le crime ? Ou une tueuse de sang-froid ?



Pourquoi ce livre ? Toujours à fond dans ma découverte des Comics en possession, je poursuis mon aventure aux côtés de la Lady à raison d’un tome par semaine afin d’être à jour au plus vite.

La Machine à assassiner relate une belle histoire autour du deuil et de l’esprit de vengeance. J’ai beaucoup aimé les personnages, j’ai été heureuse de revoir l’inspecteur et j’ai été satisfaite de voir enfin des machines artificielles, sans matière organique, dans cet opus. Cela permet d’avoir une approche du potentiel scientifique dans cet univers, ce qui pêchait jusqu’à maintenant même si nous avions des détails via l’ami intime de la Lady, l’inventeur dont le nom m’échappe actuellement (alors que j’aime bien ce personnage, en plus !).
Comme d’habitude, la résolution est certainement trop rapide, on aimerait avoir le temps de découvrir plus de paysages, plus de personnages, plus d’institutions et leur complexité. C’est rapide mais cela reste crédible, Lady Mechanika est comme Sherlock Holmes, elle liste tous les suspects possibles jusqu’à ce qu’un infime détail, qui lui a échappé jusque là, ouvre les clés de la résolution. C’est rythmé, l’émotion est poignante et bien illustrée, j’ai beaucoup aimé !

Un petit bonus à la suite de cette histoire offre une fois de plus une approche quant au passé trouble, car oublié, de Lady Mechanika. Encore une fois, et avec beaucoup de frustration pour le lecteur, on reste en surface. Une clé est donnée, on devrait avoir la suite de l’épisode dans le prochain opus, mais j’aimerais énormément que les choses se décantent enfin sur les origines bioniques de la jeune femme.

Je ne sais plus quoi dire pour rendre honneur à la justesse et la beauté des illustrations. L’intrigue ne serait rien sans cette ambiance steam, sans ces personnages hauts en couleurs, sans ces changements de plan bien foutus. A en discuter avec Mister, qui partage mon opinion sur la beauté des images, je commence à me dire que je vais acheter un displate autour de cet univers !



Comme d’habitude, j’en redemande ! C’est toujours trop court et la plongée dans un tome de cette série ne dure jamais bien longtemps, avide de ces illustrations magnifiques et des enquêtes intrigantes. Le bonus était sympa mais lui aussi bien trop court, j’espère que les prochains tomes prendront le temps de développer davantage ce nouveau personnage et les secrets qui renferment l’origine de la Lady telle qu’on la connaît. En attendant, un beau tome autour de la mort, qui n’est pas sans rappeler La Dame de la Muerte pour son thème (et non le décor).



17/20







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