13 août 2020

Lady Mechanika, tome 3 - La Tablette des destinées




Lady Mechanika reçoit la visite d’une amie d’enfance qui a une mission pour elle : retrouver les Tablettes de la Destinée, un artefact sumérien censé détenir le savoir des dieux et les secrets de l’univers… rien que ça ! Il n’en faut pas moins pour éveiller la curiosité et le goût de l’aventure de notre belle héroïne, qui va sans plus tarder partir dans une quête survoltée aux quatre coins du monde à la recherche de cette précieuse et mystérieuse relique…



Pourquoi ce livre ? J’adore le genre steampunk et cette saga, ma première plongée dans le visuel de ce genre, est un tel bonheur que mon Homme m’a acheté toute la suite d’un coup pour que je les lise sans trop attendre.

La Tablette des destinées n’échappe pas à mon plaisir. Heureuse de retrouver le personnage central, je le fus plus encore quand j’ai compris que notre Lady quittait les ruelles pavées de la capitale du steam pour se rendre dans des contrées sauvages et méconnues. De l’Allemagne à l’Afrique, il n’y a qu’une planche !

Ce fut un tome magique, mon préféré jusqu’à maintenant. On découvre des tribus, des paysages, des mythes, l’univers se développe réellement et dévoile tout son potentiel. J’en ai pris plein les mirettes et j’ai crains pour un personnage en particulier, dans l’action finale. J’ai été transportée et j’ai dévorée ce troisième opus, le meilleur selon moi jusqu’à maintenant, avec un entrain certain.

J’ai bien apprécié qu’on découvre d’autres personnages, avec d’autres coutumes et d’autres manières de vivre. Cela montre qu’il y a de la vie en dehors de Londres et de la ferraille. Lady Mechanika paraît toujours aussi forte, un peu trop peut-être, mais son caractère d’héroïne et de femme puissante et indépendante me plaît malgré tout.
J’ai adoré le personnage d’Akina, une autre femme attirante par ses formes et son caractère. Elle me manquera, d’autant plus que je ne pense pas qu’on la reverra un jour.
Les autres personnages m’ont laissée plutôt indifférente, mais c’est surtout parce qu’ils n’apparaissent que sporadiquement. Le grand-père comme la petite-fille ont paru courageux malgré les épreuves, ce qui est pas mal.

Les dessins sont toujours aussi sublimes et le changement de décor est un fabuleux prétexte pour prouver, si cela était encore nécessaire, le talent des artistes. L’atmosphère steampunk est omniprésente, que ce soit dans l’illustration ou ce que j’appelle les enluminures (qui font montre d’un détail époustouflant). Je suis en adoration et je prenais volontiers le temps d’admirer chaque planche, ce que je fais rarement dans les livres graphiques, habituellement.



J’adore. Le mélange de décor est un prétexte pour découvrir comment le steampunk s’adapte à tout environnement. C’est bien foutu, avec une intrigue intéressante par tout l’univers qu’elle développe. Toujours trop court pour avoir une intrigue fouillée, mais je ne bouge pas mon plaisir, je suis véritablement sous le charme !



18/20







Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire