2 avr. 2020

Marathon lecture #18




C'est le même principe que le Week-end à 1000, sauf que je l'écris ici sous forme de marathon lecture,
vu que j'ai une page dédiée à eux !

Le but est donc de lire 1000 pages sur un week-end,

dans le but de vider sa PAL.


Et pour cette session, j'ai envie de faire du 90 % Critic !

Ce marathon débutera ce vendredi 03 jusqu'au dimanche 05 avril au soir, minuit.




Ma PAL spéciale :



Synopsis :
L'apocalypse est en marche. Partout en France et dans le monde, le virus de l'oubli n'a laissé que des semblants d'êtres humains, coquilles vides qui errent sans but avant de mourir. Tandis que le monde achève de s'éteindre, quatre rescapés luttent pour survivre. Chloé, Arthur, Claudy et Phil. Guidés par une voie mystérieuse qui leur intime de se retrouver, ils progressent à travers un Paris dévasté. Ils ignorent que des yeux verts les épient. Ils ignorent aussi que leurs épreuves commencent à peine : pour vaincre le responsable du chaos, il leur faudra aller bien au-delà de Paris. Au-delà de leur monde. Jusque sur les Terres Grises, où leur ennemi va s’ingénier à les traquer.

Je veux le finir au plus tard samedi soir.




Synopsis :
Agathe et Isaïah officient comme exorcistes. L’une a les pouvoirs, l’autre les connaissances ; tous deux forment un redoutable duo.
Une annonce sur le réseau social des sorciers retient leur attention. Un confrère retraité y affirme qu’un esprit nocturne hante le domaine d’une commune côtière de Bretagne et qu’il faut l’en déloger. Rien que de très banal. Tout laisse donc à penser que l’affaire sera vite expédiée.
Cependant, lorsque les deux exorcistes débarquent là-bas, le cas se révèle plus épineux que prévu. Une étrange malédiction, vieille de plusieurs générations, pèse sur le domaine de Ker ar Bran, son phare et son manoir.
Pour comprendre et conjurer les origines du Mal, il leur faudra ébranler le mutisme des locaux et creuser dans un passé que certains aimeraient bien garder enfoui…

Je veux le finir d'ici dimanche soir.




Synopsis :
Alain Damasio nous invite à la rencontre de grands « vivants », c'est-à-dire de grands claustrophobes, amoureux de l’air et de l’Ouvert. Champions de toutes les aérations, celles de l’espace, du son, des mots, du collectif, et de ce fait totalement libres, entrés en un jeu d’échos fou avec les mouvements du monde, ils tracent et suivent leurs lignes de fuite, tel le surfeur qui n’existe et ne consiste que dans la furtivité.

Je veux lire une nouvelle vendredi, deux nouvelles par jour ensuite,
ce qui me ferait lire la moitié du recueil.


Ce qui m'amènera à 980 pages. Je ne sais pas encore avec quoi je complèterai...



Voici donc ce que j'ai lu en temps et en heure !

Vendredi

- 125 pages de Chaos, tome 2 - Les Terres grises de Clément Bouhélier.
On m'avait préparé au fait que ce second tome serait très différent du premier, mais je dois admettre que je ne m'attendais pas à un tel revirement.
Je suis curieuse de voir comment l'auteur va mettre un point final à un tel récit.

- 53 pages d'Aucun souvenir assez solide d'Alain Damasio.
Les Hauts Parleurs sonnent avec fracas le début de ce recueil.
J'ai adoré cette nouvelle unique au discours percutant.
Le vocabulaire comme l'idée sont travaillés, soignés, et je me suis régalée dans cette lecture.
Cette nouvelle remporte donc le sacré 20/20. Ça commence fort.

188/1000, petit démarrage, qui est dû à l'apéritif imprévu entre amoureux
et l'envie de jouer au nouveau jeu acquis sur Switch, Overcooked 2 ^^
La fatigue n'aide pas non plus et je suis donc allée me coucher plus ou moins tôt pour espérer être plus productive samedi.


Samedi

- 267 pages de Chaos, tome 2 - Les Terres grises de Clément Bouhélier.
Si l'ensemble se tient à peu près, je ne suis pas du tout convaincue par le propos de l'auteur
et son revirement.
Ca se lit très bien et c'est bien là le seul fait, et l'envie d'en découvrir plus sur un certain homme, qui m'a fait aller jusqu'à la fin.
En refermant le livre, je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou détesté.

- 53 pages d'Aucun souvenir assez solide d'Alain Damasio.
Annah à travers la Harpe m'a moins convaincue que la précédente nouvelle.
Y'a un mélange de tout ici, avec des références aux mythes antiques et à L'Enfer de Dante, entre autre.
J'ai bien aimé, mais je l'ai trouvée plus floue que la première.
Le Bruit des bagues est sur un avis somme toute identique. J'ai bien aimé,
mais il m'a manqué un petit quelque chose pour être définitivement conquise.

508/1000, je dépasse à peine la moitié et mon état d'esprit au soir flirtait avec le découragement.
En même temps, j'ai dû interrompre mes lectures pour des imprévus, comme aider l'homme à entretenir le jardin
ou aller faire (vainement) des courses d'appoint.
J'espère être plus concentrée dimanche pour espérer la réussite du challenge !


Dimanche 

- 382 pages du Phare au corbeau de Rozenn Illinao.
Dévoré en l'espace d'un après-midi, j'ai beaucoup aimé l'atmosphère particulière et le don des sorciers,
utile sans être pété, avec ses défauts et remises en question.
Je n'adhère pas forcément au propos final, il n'en reste pas moins que j'ai passé un bon moment de lecture.

- 99 pages d'Aucun souvenir assez solide d'Alain Damasio.
C@ptch@ est mélange d'Hunger Games et Marche ou crève (l'homme a osé la blague que ça devrait alors s'intituler Mange ou crève... Sûrement qu'il était intéressé par une telle idée !).
C'est violent et on tourne autour de la prédominance de la technologie dans notre société et le fait qu'elle nous bouffe à petit feu.
J'ai adoré et je pense qu'elle me marquera dans le temps.
So phare away est également une excellente nouvelle, avec la critique des réseaux sociaux et l'usage qu'on en fait, à tout publier et repartager sans réellement s'approprier la teneur du message ou qui, à force, comprenons l'opposé de son message originel.
Cette nouvelle a vraiment eu un écho en moi (qui ai du mal avec ses outils) et je la relirai probablement avec plaisir.

- 34 pages de La Rose du djam, tome 2 - La Grotte au dragon de Sandrine Alexie.
35 pages, c'est bien peu pour en dire quoi que ce soit !
Je suis néanmoins rassurée de constater que, sans l'aide du mémo introductif,
je resitue les personnages et entités aisément, ce qui n'est pas anodin.

1023/1000, j'ai envie de crier Hallelujah !
Ce challenge fut tellement engagé que je m'étais préparée à un échec. Je suis heureuse de cette réussite,
même si les livres sélectionnés n'ont pas forcément étés à la hauteur de mes attentes.
Ce sont néanmoins deux livres que je voulais lire qui sont retirés de ma PAL.
Ma satisfaction est donc immense !

2 commentaires:

  1. Les Hauts Parleurs a été pour moi une révélation de perfection littéraire, intelligente dans le fond et la forme, inspirée, militante, géniale. Tous les amoureux de littérature devrait la lire. Une chance que Damasio soit français car je me demande comment peuvent faire les traducteurs.

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    1. Honnêtement, je vois mal un traducteur avoir la capacité à transcrire le propos en conservant la forme. Comme tu dis c'est une pure merveille sur tous les plans et c'est tout bonnement impossible de faire mieux.

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