11 mars 2015

La ballade de la balle élastique

Synopsis :

            Danger ! Ils sont arrivés! Ils sont là. ILS : les ennemis! FBI, CIA. Le complot des ombres. Tous ceux qui ont bourré les téléphones de cristaux de radium pour altérer le cerveau humain !
Et qui ont-ils pris pour cible? Un écrivain, Reg Thorpe, et son éditeur. L'un et l'autre un peu perturbés, il finit le dire. Reg par ses succès littéraires, Henry par son penchant pour la bouteille.
N'empêche ! Henry l'avoue à Reg. ILS sont chargés d'assassiner Rackne, le « Fornit » qui a élu domicile dans la machine à écrire de l'auteur ! Rackne, petit elfe bienveillant qui distribue de la poussière porte-bonheur et se nourrit de beurre de cacahuète !
Délire, hallucination ou cauchemar ? La folie est comme une balle élastique. Elle a parfois de curieux rebondissements...

Mon avis :

            C’est tout un hasard si j’ai lu cette nouvelle. Participant à un challenge organisant des lectures communes, c’est Klo qui me proposa de lire cette œuvre de Stephen King, dont j’avais totalement oublié sa présence dans ma PAL (il faut le faire, oui, oui !).

            Cette lecture est très étrange. Elle dégage une atmosphère fermée, oppressante, comme si on se trouvait dans une pièce remplie de fumée – et étant donné que les personnages fument énormément, c’est très réaliste et harmonieux.

            L’intrigue se déroule sur deux plans distincts. D’abord la première, celle qui a lieu dans le présent, si je puis dire. Nous découvrons la conversation d’un cercle restreint d’amis, l’un écrivain, l’autre éditeur, avec les épouses, etc. Le principal locuteur est l’éditeur qui raconte la manière dont un autre écrivain mit fin à ses jours, emporté par une folie sans nom.
            Cette intrigue est amenée par l’intermédiaire de flashbacks de l’éditeur, qui connu personnellement le suicidé et qui, comme il l’avoue rapidement, a bien failli mourir également, emporté par les délires (et avec l’aide de l’alcool) de l’artiste.

            L’atmosphère est sombre, donc, mais c’est ce qui convient le mieux pour le thème traité tout au long de cette nouvelle : la folie. Décrit avec beaucoup de réalisme, l’auteur nous dépeint l’entière évolution de ce mal. Cela permet également l’entrée en matière du fantastique puisque la cause de toute celle folie est… les fornits ! Pour faire simple, ce sont une sorte de fées ou de lutins et le suicidait pensait en loger un dans sa machine à écrire.

            Les personnages sont très peu évoqués, hormis l’éditeur et le suicidé, et ce n’est passez pour ressentir un quelconque attachement. Cette intrigue nous dévoile leur comportement sans utiliser de détails esthétiques donc ils sont ni plaisants, ni repoussants.


            En conclusion, j’ai plutôt apprécié cette lecture même si elle ne me convint pas encore vraiment. Venant d’un King, je m’attends toujours à mieux… Je fus donc contente que cette histoire ne soit qu’une nouvelle car je ne pense pas que je serai allée jusqu’à la fin si cela avait été un roman.


4 commentaires:

  1. Je pense qu'il aurait écrit différemment pour un roman :-) mais je te rejoins il ne détail pas assez l'univers fornit et les autres personnages en général.

    ;) je n'ai donc pas de regret à quitter la nouvelle comme c'est souvent le cas :P

    Merci pour cette lecture :)

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  2. Nous sommes tout à fait d'accord !

    Merci à toi :)

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  3. Elle n'est pas belle la couverture :(

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  4. En effet, ça donne pas envie de l'essayer. Mais cela représente le sujet principal :)

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