2 nov. 2014

A la Croisée des Mondes, tome 1 - Les Royaumes du Nord

Synopsis :

            Ce n'était pas une vie ordinaire pour une jeune fille de onze ans : Lyra vivait, en compagnie de son daemon Pantalaimon, parmi les Érudits de Jordan Collège, passant ses journées à courir dans les rues d'Oxford à la recherche éperdue d'aventures.
Mais sa vie bascule le jour où elle entend parler d'une extraordinaire particule. D'une taille microscopique, la Poussière que l'on trouve uniquement dans les vastes étendues glacées des Royaumes du Nord - est censée posséder le pouvoir de briser les frontières entre les mondes, un pouvoir qui suscite effroi et convoitises...
Jetée au coeur d'un terrible conflit, Lyra sera forcée d'accorder sa confiance aux gitans et à de terribles ours en armure. Et, lors de son périlleux voyage vers le Nord, elle devra découvrir pourquoi son propre destin semble étroitement lié à cette bataille sans merci où s'opposent des forces que nul ne l'avait préparée à affronter.

Mon avis :

          Ce n’est pas la première fois que je lis Les Royaumes du Nord, tome qui m’a conférée dans ma préférence envers la littérature fantastique.
         J’étais bien plus jeune lors de ma première lecture, ne devant avoir que dix ans seulement à l’époque. Presque dix ans plus tard, je me suis dit qu’il serait temps de lire à nouveau cette saga pour voir si mon jugement avait évolué. Je ne fus pas surprise de voir que c’était le cas, malgré que je sois déçue de voir qu’il ait évolué négativement.

          A dix ans, je me souviens que je trouvais Lyra mature et courageuse face aux dangers auxquels elle doit faire face, accompagnée de son daemon Pantalaimon. J’appréciais d’ailleurs ce dernier, surtout qu’il lui arrivait de se métamorphoser en chat ou en léopard (mes animaux préférés) !
          En comparaison aujourd’hui, Lyra m’apparaît plutôt comme une petite fille rebelle, parfois trop gâtée. Elle n’en est pas mois attachante, de par sa force de caractère. Malheureusement, cela ne m’a pas empêchée de grimacer vers les dernières pages du tome, lorsqu’elle s’apitoie sur son sort puis, tout à coup, se redresse et prévoit les prochains plans de son avenir. C’est peut-être cela qui m’énerve le plus chez elle, son côté changeant, lunatique.

     Le monde créé par Philip Pullman est en lui-même magnifique, basé sur le monde réel, vers le XVIIIe ou XIXe siècle, mais avec cependant des touches de fantastique qui relèvent l’imagination de l’auteur. Après tout, il fallait y penser, à cette idée de « daemon » (prononcé démon).
   De plus, l’auteur participe à l’acceptation du monde gitan, en les montrant sous un jour sympathique, avec des valeurs très chaleureuses.
      L’utilisation des ours en tant qu’êtres pensants et pas forcément brutaux m’a également charmée. Je ne saurai dire pour quelles raisons, peut-être parce que l’auteur défend également la cause des animaux, en tout cas cela bonifie le roman et cela lui a valu un point supplémentaire.
            Globalement, l’intrigue est bien menée, malgré quelques petits passages où j’aurai des choses à redire, et j’ai pris du plaisir dans cette lecture.

     Côté style d’écriture, il ne faut pas s’attendre à du Tolkien. L’expression est adaptée pour un public jeunesse, mais pas au point où un adulte s’ennuierait.

           
En conclusion, un premier tome réussit et la fin donne envie de découvrir la suite sans attendre. Je le conseille à tous ceux qui apprécient le fantastique classique.



Les autres titres de la saga :
1. Les Royaumes du Nord

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