6 nov. 2014

Dracula l'immortel

Synopsis :

En 1888, un groupe de six intrépides a réussi à détruire Dracula aux portes de son château de Transylvanie. Vingt-cinq ans plus tard, ils se sont dispersés mais le souvenir de cette périlleuse aventure où l'un d'eux a laissé sa vie les poursuit. Combat quasi mystique contre les forces du mal, vengeance d'amoureux endeuillés ou inextinguible jalousie : les raisons mêlées de leur acte continuent de perturber leur existence et la disparition du prince des ténèbres n'a pas apaisé leurs tourments.
Une mort inexpliquée devant un théâtre parisien et un deuxième assassinat d'une effroyable cruauté au cœur de Londres vont réveiller la peur. Du Quartier latin à Piccadilly Circus, l'ombre de Dracula semble à nouveau planer... Les héros d'autrefois devront faire face à un ennemi insaisissable aux attaques sournoises ou d'une violence inouïe, mais aussi à leurs propres démons. De quoi brouiller les pistes et troubler les esprits, dans une intrigue menée avec maestria qui ressuscite le fantasme et la malédiction de l'immortalité.

Mon avis :

            Après ma lecture de Dracula, où j’avais été malgré quelques détails entraînée sans résistance dans le monde de Bram Stoker, je m’étais dit qu’enchaîner avec la reprise de son neveu serait une expérience intéressante pour comparer les deux styles. Et puis, et je le dis sans honte, mais je ne tenais pas à attendre des années pour l’enchaîner car cela m’aurait sûrement obligée à relire Dracula pour comprendre toutes les subtilités et détails du second tome.

            Dracula l’immortel. Déjà, le titre est mal choisi, au vu du contenu du livre (il n’y a pas de spoil là-dedans, car le lecteur sans rend rapidement compte au cours de sa lecture).

            Dacre Stoker le présente clairement dans son avertissement : il est déçu de voir l’œuvre de son oncle remisée si facilement dans les tiroirs de l’oubli et publie donc une suite afin d’amener de nouveau le personnage de Dracula au devant de la scène. Une manière également de ne pas se faire voler le personnage par un autre auteur sans morale…
            Je vais être assez directe : Dacre aurait du s’abstenir ! Il se réapproprie totalement le personnage, inventant des excuses sans queue ni tête pour faire survivre le Comte et lui donner un lien avec madame Mina Harker. En publiant ce second tome, il dénature complètement l’essence du mythe qui entoure les vampires, et il est parfaitement compréhensible que les fans du premier tome aient détesté cette suite.
            De plus, et malheureusement pour lui car cela aggrave son cas, il n’a pas respectée la mise en forme du premier tome. En effet, je trouvais qu’il est intéressant de lire une intrigue relatée dans les journaux intimes des protagonistes. Or, Dacre Stoker a complètement délaissé cette forme pour employer une narration traditionnelle, et j’ai ressenti ce changement comme une dénaturalisation de Dracula.

            Outre cela, car il faut tout de même souligner des côtés positifs, le style d’écriture a peu changé entre les deux auteurs, ce qui offre un point supplémentaire pour Dacre.


            En conclusion, c’est une œuvre totalement déchue qu’a publié le neveu de Bram Stoker, et il ne vaut même pas la peine d’être ouvert.


2 commentaires:

  1. Il a essayé de surfer sur la vague de succès de son tonton mais ça n'a pas fonctionné :)

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