Synopsis :
Répondant à l'invitation du conte Dracula qui prépare
son prochain voyage en Angleterre, Jonathan Harker découvre à son arrivée dans
les Carpates un pays mystérieux. Un pays aux forêts ténébreuses et aux
montagnes menaçantes. Un pays peuplé de loups dont les habitants se signent au
nom de Dracula. Malgré la bienveillance de son hôte, le jeune clerc ne peut
qu'éprouver une angoisse grandissante. Ce comte, qui contrôle son courrier et
verrouille les portes de son château, ne se reflète pas dans les miroirs et se
déplace sur les murs en défiant les lois de l'apesanteur...
Jonathan Harker doit se rendre à la terrifiante
évidence : il est prisonnier d'un homme qui n'est pas un homme. Et qui partira
bientôt hanter les nuits de Londres...
Mon
avis :
J’ai toujours souhaité lire Dracula. Célèbre comme père de tous les vampires, depuis quelques
années ces derniers foisonnent dans notre culture, apparaissant de plus en plus
souvent dans les livres ou les films, preuve d’un engouement profond pour cette
légende. Il en allait de même pour moi, qui étais curieuse de connaître la base
de ce mythe. C’est l’étude d’un extrait en langue originale en cours d’anglais
qui m’a donnée la motivation de le lire, même si j’en ai lu une traduction,
l’anglais me rebutant quelque peu !
Je fus premièrement surprise. Certes, cette oeuvre
appartient au XIXe siècle, ce qui implique davantage de psychologie que d’actions,
mais la rareté de cette dernière m’a quelque peu chamboulée. Contrairement aux œuvres
contemporaines où le vampire est omniprésent et cache rarement sa nature, l’exposant
au contraire au grand jour pour plus d’actions, ici le Comte Dracula est très
peu présent dans le récit, comme s’il se cachait. Autant le manque d’action ne
m’a pas dérangée tant que cela, autant l’invisibilité du héros éponyme m’a
ennuyée.
Je fus également surprise de découvrir la présence du
professeur Van Helsing dans le récit. Pour l’avoir déjà rencontré dans un film
du même nom que le professeur, je savais que ce dernier ajouterait du piquant à
une intrigue qui a eu du mal à démarrer jusque-là. Je ne fus pas déçue et
c’est avec un grand délice que je suivais les exploits et le savoir de ce cher
professeur !
L’approche de l’œuvre et la mise en forme du récit m’a
également plu. Rédiger l’intrigue sous forme de journal intime des différents
protagonistes, n’est pas une mince affaire, car cela implique de se mettre à la
place du personnage qui vit toute sorte de mésaventures farfelues et donc
retranscrire avec netteté et réalisme l’inquiétude et les interrogations, ce
que Bram Stoker réussit à gérer d’une main de maître !
Pourtant, j’ai eu du mal à accrocher, du fait que l’œuvre
commence à dater : le langage vieillit et j’ai trouvé cela dur (même si je
reconnais qu’il y a pire !) de lire une œuvre aussi longue et constante
sur un niveau de langage aussi soutenu.
L’auteur parvient à mélanger réalisme, fantastique et
suspens sans que l’un des trois ne prenne le pas sur les deux autres et je
trouve cela simplement fabuleux. En effet, le réalisme est mis en avant par les humains, le
fantastique par Dracula et miss Lucy et le suspens pour savoir si les héros
parviendront à sauver Mina Harker et occire le Comte vampirique.
En
conclusion, cette œuvre doit être lue
absolument si l’on souhaite détenir les clés du secret sur les vampires,
comment ils sont apparus et comment ils vivaient réellement dans la société
(vaut mieux éviter de se baser sur du Twilight, pour cela). Mais j’estime qu’il
faut un certain âge avancé pour s’attaquer à une lecture aussi dure sans s’ennuyer.
En décembre, je le lis :)
RépondreSupprimerJe n'en entends que du bien !!!
Ah, tu as bien raison ! :D
RépondreSupprimerIl y a une LC en cours sur Livraddict sur ce livre, ça serait pas mal d'échanger une fois lue ;)
C'est un roman que j'adore et que je relis régulièrement, notamment pour profiter de la qualité de la langue (j'aime quand c'est soutenu !).
RépondreSupprimerPar contre, c'est un roman du XIX°, pas du XVIII° siècle :p
J'ai apprécié, mais pas au point de le lire régulièrement ^^
RépondreSupprimerAh pardon !!! Dans ma tête, j'ai pensé 1800 alors j'ai mis XVIIIe siècle. Pfff, désolée :S