Les Jeux de la Faim ; 24 candidats
pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ?
Dans chaque district de Panem, une société
reconstruite sur les ruines des États-Unis, deux adolescents sont choisis pour
participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer.
Celui qui remporte l'épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son
district pendant un an.
Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro
douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la
nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux
qui les observent derrière leur télé...
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. Calcul? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim...
Les alliances se font et se défont et Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. Calcul? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim...
Mon avis :
Je vais commencer cette chronique en précisant que,
une fois n’est pas coutume, c’est le film qui m’a donnée l’envie de lire ce
roman. Pourtant, je me rappelle avoir vendu bon nombre de tomes lors de mon
stage d’observation à Frances Loisirs (où, je tiens à le préciser, je n’ai pas
du tout observé mais où j’ai fait toutes les corvées détestables du
métier de libraire !). Mais cela ne m’avait pourtant pas tentée (j’avais
préféré acheté La Symphonie des Siècles
d’Elizabeth Haydon à l’époque mais ça, c’est une toute autre histoire…).
Et voilà, après un week-end où je me suis enchaînée
les deux premiers films à la suite, je n’ai finalement pas pu résister,
m’interrogeant sur toutes les émotions et sentiments internes qui ne se savent
et s’appréhendent qu’en les lisant.
A ma plus grande surprise, j’ai fini le livre en
l’espace de deux jours ! C’est loin d’être mon record de vitesse, mais
cela reste une performance impressionnante !
J’ai littéralement adoré Katniss, l’héroïne majeure de
l’intrigue. Elle a un côté sombre qui traduit une enfance difficile à veiller
seule sur sa famille, sa mère et sa petite sœur Prim. Elle n’hésite pas à se
mettre en danger pour parvenir à les nourrir, ayant appris à chasser et
échangeant ses prises au marché noir. C’est une battante, elle a cela dans le
sang et, comme le dit Cato à la fin du premier film, « C’était écrit comme
ça, cela devait se passer ainsi ». Katniss a beaucoup de mal à s’attacher
aux gens, reste très méfiante et renfrognée lorsque d’autres personnes
d’adressent à elle. Elle réfléchit énormément, pesant le pour et le contre
lorsqu’un choix s’offre à elle. Malgré tout, même si la protagoniste ne paraît
pas attachante au premier abord, elle est marquée par une certaine profondeur
et le lecteur ne peut rester indifférent face à cela.
Je pense que si je l’ai autant appréciée, c’est
surtout car elle a la même personnalité que moi quoique, bien sûr, la sienne
est développée au paroxysme de la chose (je suis tout de même un minimum
sociable) !
A l’inverse de Katniss, Peeta, le second tribut du
District 12 à être envoyé aux Hunger Games, apparaît comme une jeune homme
attachant, bienveillant et souriant mais surtout bien naïf. Ce n’est pas pour
autant qu’il est ennuyeux, il est juste différent de l’héroïne, et cela
contribue à amplifier la « noirceur » qui entoure cette dernière,
tout comme les personnages du Capitole, tellement risibles et ridicules, avec
leur maquillage osé, leurs vêtements criards et leurs émotions totalement
superficielles…
L’intrigue est finement menée. Le lecteur ne ressent
jamais l’ennui, tellement les choses s’accélèrent rapidement, ce qui donne un
rendu de l’appréhension des tributs face à leur destin tracé… Même lors de
passages descriptifs ou émotionnels, l’auteur s’étend mais s’arrête au bon
moment pour ne pas perdre son locuteur en cours de route.
Le choix de la narration interne me paraît évident car
cela donne au lecteur un accès direct aux pensées de notre héroïne, qui n’en
mène pas large face à toutes les épreuves qui l’attendent.
Le style d’écriture est fluide, autant que les pensées
peuvent l’être, et la lecture se fait d’elle-même, d’une traite et sans que
l’on ne se rende compte que le temps file à une vitesse hallucinante en
parallèle.
Et enfin… Les Hunger Games commencent ! Toute la
violence, toute la colère, toute la ruse dont un être est capable sont réunies
dans cette arène où vingt-quatre tributs s’affrontent et où il n’en restera
qu’un… Les semaines dans l’arène passent à une allure folle, alors que le
lecteur a l’impression que cela ne dure que quelques jours…
Le plus dérangeant dans tout cela, c’est de se dire
que ce n’est qu’un « jeu ». Que toutes ces morts sont prévues pour
amuser un public qui ne souffre jamais. A la lecture, j’ai ressenti comme une
impression de satire de notre société. Après tout, les gens rient devant un
film d’horreur où les héros n’en mènent pas large, et les JO sont conçus dans
la même optique que les Hunger Games (sauf que les participants ne meurent pas…
et encore !).
Et, finalement, l’espoir s’embrase…
Pour un deuxième tome prometteur.
En
conclusion, ce fut une magnifique
découverte, rondement menée, et je regrette même de ne pas mettre lancée plutôt
dans cette lecture. Je ne peux pas en rester là, je vais directement commencer
le second tome !
Les autres titres de la saga :
1. The Hunger games
3. La Révolte
- Saga terminée -
Beaucoup de gens ressentent ça en lisant ce livre, et attention, ça continue avec la suite ;)
RépondreSupprimerRhaa ! Tu me donnes encore plus envie de le lire rapidement ! :D
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