Après les Haïkus des quatre saisons illustrés par
Hokusai, ce nouveau volume des "Classiques en images" propose de
renouer avec la tradition du poème court japonais à travers ce second tome
exclusivement consacré aux mondes végétal et animal. Illustrés par les grands
maîtres de l'estampe japonaise, d'Utamaro à Hiroshige en passant par Hokusai,
ce recueil célèbre avec poésie et raffinement les beautés d'une nature
magnifiée.
Mon avis :
J’ai découvert par un heureux hasard
les haïkus, grâce à mon professeur de français de Première. En effet, elle nous
a fait étudier Neige de Maxence
Fermine. Ce fut donc ma première rencontre avec les haïkus et j’ai découvert un
véritable engouement pour cette forme de poésie asiatique si différente de
celle, traditionnelle, que les Occidentaux connaissent.
Tombée amoureuse de cette poésie, je
me suis sentie obligée de jalonner le chemin de d’autres poètes japonais,
compositeurs de haïkus. Je me suis donc rendue en librairie, où l’on m’a
conseillée Miroirs de la nature,
écrit par un collectif d’auteurs japonais.
Mais je me rends compte que je vous
parle des haïkus à tire-larigot sans pour autant vous définir ce qu’ils
représentent. Honte à moi !
D’après le site www.templibre.org, « le haïku est une forme japonaise de poésie
permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui
étonne. C'est une forme très concise, dix-sept syllabes en trois vers (5-7-5). Dix-sept
temps en japonais (une syllabe a un ou deux temps), un nombre restreint dans
d'autres langues (l'anglais s'accommode de 3-5-3). C'est une forme très active,
très vivante, vraisemblablement la plus utilisée au monde. »
Je ne veux pas vous faire un cours
sur les variétés des haïkus, raison pour laquelle je renvoie les plus intéressés
sur ce lien source :
Miroirs
de la Nature, de par la teneur des poèmes, m’a attirée sans difficulté.
Etant une femme appréciant les joies naturelles, ce recueil m’était totalement
destiné !
Cependant, je ne peux pas dire que
les haïkus m’ont tous plu, car chacun invite à un voyage intérieur, selon nos
propres ressentis et expériences dans le quotidien, et certains de ces voyages
ne m’intéressaient pas… Chacun ses goûts, vous me direz ! Ainsi, j’ai eu
plus de mal à accrocher aux poèmes portant sur les fleurs, généralement des
fleurs de cerisier ou des chrysanthèmes. En revanche, j’ai fortement adoré les
poèmes basés sur l’animal, comme le chat, la libellule ou l’oiseau, où mon
esprit était littéralement emporté vers d’autres cieux ! Vous pouvez
croire que j’en fais trop, ce que je comprendrais si j’étais à votre place,
mais je ne dis que la pure vérité. Mes yeux brillaient à la lecture, ma voisine
de table pourrait vous l’affirmer.
Je vous ai cités les animaux ou les
fleurs, mais les auteurs composent également sur le soleil ou le vent.
Chaque auteur a son style et c’est
très plaisant de voir un étalage varié de leur perception sur la nature.
Je vous partage seulement un seul
haïku, celui qui m’a le plus touchée, pour que vous puissiez vous en faire une
idée par vous-même.
Le vent
d’automne
Souffle
d’abord
Sur les
volubilis
Chora
J'ai toujours eu du mal avec la poésie, je n'ai pas l'âme pour comprendre ça ^^ mais ta chronique est bien sympa et donnera envie aux fans
RépondreSupprimerJ'espère bien qu'elle donnera envie, elle est là pour ça en même temps ! :)
RépondreSupprimerCe que je vais dire va peut-être paraître débile, mais la poésie haïku ne se comprend pas, elle se vit. Je te conseille de tester un recueil ou deux, sans forcément l'acheter, afin de te faire une idée sur cette poésie différente ;)