13 nov. 2014

Miroirs de la Nature



Synopsis :

Après les Haïkus des quatre saisons illustrés par Hokusai, ce nouveau volume des "Classiques en images" propose de renouer avec la tradition du poème court japonais à travers ce second tome exclusivement consacré aux mondes végétal et animal. Illustrés par les grands maîtres de l'estampe japonaise, d'Utamaro à Hiroshige en passant par Hokusai, ce recueil célèbre avec poésie et raffinement les beautés d'une nature magnifiée.





Mon avis :

            J’ai découvert par un heureux hasard les haïkus, grâce à mon professeur de français de Première. En effet, elle nous a fait étudier Neige de Maxence Fermine. Ce fut donc ma première rencontre avec les haïkus et j’ai découvert un véritable engouement pour cette forme de poésie asiatique si différente de celle, traditionnelle, que les Occidentaux connaissent.
            Tombée amoureuse de cette poésie, je me suis sentie obligée de jalonner le chemin de d’autres poètes japonais, compositeurs de haïkus. Je me suis donc rendue en librairie, où l’on m’a conseillée Miroirs de la nature, écrit par un collectif d’auteurs japonais.

            Mais je me rends compte que je vous parle des haïkus à tire-larigot sans pour autant vous définir ce qu’ils représentent. Honte à moi !
            D’après le site www.templibre.org, « le haïku est une forme japonaise de poésie permettant de noter les émotions, le moment qui passe et qui émerveille ou qui étonne. C'est une forme très concise, dix-sept syllabes en trois vers (5-7-5). Dix-sept temps en japonais (une syllabe a un ou deux temps), un nombre restreint dans d'autres langues (l'anglais s'accommode de 3-5-3). C'est une forme très active, très vivante, vraisemblablement la plus utilisée au monde. »
            Je ne veux pas vous faire un cours sur les variétés des haïkus, raison pour laquelle je renvoie les plus intéressés sur ce lien source :

            Miroirs de la Nature, de par la teneur des poèmes, m’a attirée sans difficulté. Etant une femme appréciant les joies naturelles, ce recueil m’était totalement destiné !
            Cependant, je ne peux pas dire que les haïkus m’ont tous plu, car chacun invite à un voyage intérieur, selon nos propres ressentis et expériences dans le quotidien, et certains de ces voyages ne m’intéressaient pas… Chacun ses goûts, vous me direz ! Ainsi, j’ai eu plus de mal à accrocher aux poèmes portant sur les fleurs, généralement des fleurs de cerisier ou des chrysanthèmes. En revanche, j’ai fortement adoré les poèmes basés sur l’animal, comme le chat, la libellule ou l’oiseau, où mon esprit était littéralement emporté vers d’autres cieux ! Vous pouvez croire que j’en fais trop, ce que je comprendrais si j’étais à votre place, mais je ne dis que la pure vérité. Mes yeux brillaient à la lecture, ma voisine de table pourrait vous l’affirmer.
            Je vous ai cités les animaux ou les fleurs, mais les auteurs composent également sur le soleil ou le vent.
            Chaque auteur a son style et c’est très plaisant de voir un étalage varié de leur perception sur la nature.

            Je vous partage seulement un seul haïku, celui qui m’a le plus touchée, pour que vous puissiez vous en faire une idée par vous-même.

Le vent d’automne
Souffle d’abord
Sur les volubilis
                             
                           Chora


            En conclusion, une superbe découverte comme toujours, que je conseille à tous les amoureux de la poésie ! 



2 commentaires:

  1. J'ai toujours eu du mal avec la poésie, je n'ai pas l'âme pour comprendre ça ^^ mais ta chronique est bien sympa et donnera envie aux fans

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  2. J'espère bien qu'elle donnera envie, elle est là pour ça en même temps ! :)

    Ce que je vais dire va peut-être paraître débile, mais la poésie haïku ne se comprend pas, elle se vit. Je te conseille de tester un recueil ou deux, sans forcément l'acheter, afin de te faire une idée sur cette poésie différente ;)

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